• Olivier Grammaire (à droite) et les coureurs du SCOD attaquent la saison ce week-end
    - © Le Bien Public

    Ouverture franco-espagnole


    Le SCO Dijon-Team Lapierre débute sa saison aujourd'hui dans les Pyrénées-Orientales avec la première course du calendrier amateur. Comme de coutume début février, c'est entre Perpignan et Gijon (Espagne), sous le nom des Boucles catalanes, que sera décerné le premier bouquet. Ce parcours de 125 km est agrémenté de l'ascension du col du Perthus un peu après la mi-course. Demain, c'est sur le chemin inverse (Gijon-Perpignan, Circuit Med) que se disputera la deuxième course de l'année.
    A l'exception de Périchon, retenu en équipe de France pour une coupe du monde de piste, et de Pompanon, qui est pris par ses études cette semaine, tous les Dijonnais sont là. Martial Locatelli est en stage, mais privé de course car l'organisateur n'accepte pas cette saison les coureurs nés avant 1974...
    Le groupe pour samedi : Grammaire, Dérangère, Brigaud, Geoffroy, Han, Fourrier, Febvay, Mercier, Zangerlé, Coulon ; pour dimanche : Grammaire, Dérangère, Brigaud, Geoffroy, Han, Fourrier, Tevenot, Pascual, Mercier, Zangerlé.

    Anthony PROST
    Le Bien Public
    samedi 7 février 2009


    votre commentaire

  • Les Dijonnais, nouveaux et « anciens », se sont retrouvés le week-end dernier pour deux sorties dans l'arrière côte dijonnaise, par une température à ne pas mettre un cycliste dehors (photo A. P.)


    Après une saison 2008 où Jérémie Dérangère a fait feu de tout bois, parfois un peu seul, le SCO Dijon-Team Lapierre repart pour une nouvelle saison avec une coupe de France légèrement modifiée.

    Une coupe de France new-look
    A près le traditionnel rendez-vous fin novembre, à Curtil-Saint-Seine, les coureurs dijonnais ont repris les bonnes habitudes d'une sortie collective samedi et dimanche dernier, avant de partir pour un stage à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), pour profiter de conditions climatiques un peu moins compliquées qu'à Dijon. Cette nouvelle saison, qui a vu la plupart des éléments prometteurs rejoindre les rangs professionnels (Kadri et Bonnafond chez Ag2r, Houanard chez Skil, Vichot à la Française des jeux), s'ouvre avec un changement profond dans la coupe de France de DN1. Si l'accent est toujours porté sur les jeunes coureurs, le règlement a évolué en faveur des coureurs français, puisque désormais, on doit aligner quatre coureurs français de moins de 25 ans et deux autres de plus de 25 ans (ou étrangers). Ce changement, qui va dans le sens des directeurs sportifs et souhaité par Romuald Bourdel, le président de l'Association des clubs de division nationale, a limité pour cette reprise le recours quasi systématique à des coureurs de l'Europe de l'Est. Le CC Etupes - Taciak et Buividas sont partis - ou Marseille - qui n'a conservé que deux Lituaniens - ont opté pour la solution française, et on attend avec impatience de voir comment va se comporter la nouvelle génération, incarnée à Dijon par les Périchon, Pompanon ou Tevenot.
    Justement, le SCO Dijon-Team Lapierre a réduit pour 2009 sa connexion suisse (seul Yves Mercier est resté), mais il espère trouver dans ses recrues hivernales le successeur d'un Laurent Beuret (vainqueur d'une coupe de France, dans les 15 premiers du Tour de l'Avenir), ou d'un Silvère Ackermann (vainqueur de l'étape reine du Nivernais Morvan).

    Briller en coupe de France

    Mais à quelques jours de l'ouverture de la saison, le club dijonnais, cher au président Mary, s'appuiera encore sur son leader Jérémie Dérangère (33 ans), en attendant que la relève pointe le bout de ses roues. En 2008, le Dijonnais a épuisé tous les superlatifs dans un début de saison à couper le souffle. Vainqueur de Troyes-Dijon, au terme d'un raid solitaire de plus de 40 kilomètres, il a remporté tout en puissance Dijon-Auxonne-Dijon au cœur d'un mois d'avril d'anthologie.
    Vainqueur du Rhône- Alpes Isère devant Nicolas Vogondy, futur champion de France élite à Semur, il avait enchaîné par une victoire au Circuit de Saône-et-Loire agrémentée de trois victoires d'étape. En mai-juin, il s'était offert un petit dessert avec le Tour de Côte-d'Or et le Tour du Chablais. Pour 2009, où il aura bien sûr à cœur de se distinguer dans les courses dijonnaises, Jérémie Dérangère aimerait bien briller sur les coupes de France. « J'y reviendrai après trois ans '' d'absence '', liée à la réglementation. Et ce serait une belle vitrine pour le club de finir dans les trois premiers du classement final. »

    Anthony PROST
    Le Bien Public
    mercredi 4 février 2009


    votre commentaire
  • Vainqueur boulimique en 2008, lauréat notamment du Rhône-Alpes Isère Tour face aux professionnels d'Agritubel, Jérémie Dérangère (SCO Dijon) pense qu'il sera "difficile de recréer l'exploit" mais veut "toujours y croire". Il répond aux questions de www.directvelo.com.
     
    DirectVélo : Comment as-tu passé l'hiver ?
    Jérémie Dérangère : Tranquillement. Entre le Tour de Nouvelle Calédonie et le semi-marathon de Beaune, j'ai fait du footing. Je préférais courir une heure par jour que m'entraîner dans le froid en continuant de penser au vélo. Mais, du coup, j'ai un peu oublié la coupure cet hiver ! (rires) J'ai passé 15 jours sans rien faire après la mi-novembre. Et je suis remonté sur le vélo mi-décembre avec des sorties de 2h. Quand on arrête la saison aussi tard, ça ne sert à rien de beaucoup rouler.
     
    Penses-tu pouvoir égaler cette saison ton niveau de performance de 2008 ?
    En 2008, on me disait déjà que j'aurais du mal à faire aussi bien qu'en 2007 ! Au Rhône-Alpes Isère Tour, ce sera difficile de recréer l'exploit. Pas tellement parce que je serai marqué, mais parce que je ne suis pas sûr de bénéficier du petit facteur chance. Comme on dispute peu d'épreuves de classe 2, si je ne marche pas une course du type Rhône-Alpes Isère Tour, ma saison 2009 sera forcément moins réussie. Ou alors il faudra que je compense avec une victoire en Coupe de France. J'ai conscience que ce sera difficile : l'an passé, j'ai gagné beaucoup d'épreuves, je suis le premier à avoir doublé Troyes-Dijon et Dijon-Auxonne... Mais il faut y croire !
     
    Quels objectifs t'es-tu fixés ?
    Je me testerai jusqu'aux 3 Jours du Vaucluse, parce que je ne connais pas encore mon niveau. Bordeaux-Saintes sera un premier objectif. On [les plus de 25 ans, NDLR] a été oublié de la Coupe de France ces dernières années, donc j'aurai à coeur de démontrer qu'on a notre place. En plus, la Coupe de France a une certaine importance pour nos sponsors. En avril, le Rhône-Alpes Isère Tour sera naturellement un passage obligé. Ensuite, j'hésite entre le Circuit de Saône-et-Loire et le Tour de Bretagne, où je n'ai participé que deux fois [en 1998 et 2005]. En juin, les championnats de France seront sans doute très beaux, avec une ambiance particulière grâce au public breton. J'aborderai ces championnats avec beaucoup moins de pression que l'an passé, où le club jouait à domicile et où j'avais un statut de favori. Mais je ne peux pas en faire une priorité : cette épreuve est compliquée à gagner.

    A lire également un article sur www.cyclismag.com (ici)
    Merci à www.directvelo.com.


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique