• Derangère 2ème à Bourmont - © vcc.fr

    Le SCO Dijon disputait hier le prix de Bourmont (Haute-Marne) sur un parcours très vallonné. Cinquante cinq coureurs au départ, mais cela ne durait pas longtemps.
    En trois vagues, douze coureurs se portaient à l'avant, avec quatre Dijonnais (Fourrier, Dérangère, Tevenot, Geoffroy). Une contre-attaque de 13 hommes faisait ensuite le forcing avec Brigaud et Rondeau, mais faisait la jonction juste au pied d'une grosse bosse de 6 km. Le groupe de 25 éclatait immédiatement et ils étaient six à reprendre les devants : Dérangère, Brigaud et Tevenot pour Dijon, Simon et Vaubourg pour l'UV Aube et Rouzet (Besançon).
    Dijon avait l'avantage du nombre, mais dans le dernier grimpeur Rouzet faisait le forcing, et les trois Dijonnais lâchaient prise avec Vaubourg. Dans le final, Dérangère et Brigaud faisaient cause commune pour revenir sur la tête qu'ils revoyaient à la flamme rouge.
    Avec encore un peu de fraîcheur, Simon se montrait le plus fort dans le mur d'arrivée, Dérangère terminant deuxième, Brigaud 5e et Tevenot 6e.


    Anthony PROST
    Le Bien Public
    lundi 30 mars 2009

    Classement :
    1 SIMON MATHIEU (U.V.AUBE) 2:53:11
    2 DERANGERE Jérémie (SCO DIJON) à 4''
    3 ROUZET Gwenaël (A C BISONTINE) à 9''
    4 VAUBOURG Renaud (U.V.AUBE) à 21''
    5 BRIGAUD Thomas (SCO DIJON) à 30''
    6 CHEVALLIER Jérôme (A C BISONTINE) à1'
    7 FOURRIER Julien (SCO DIJON) à 1:05
    8 HADOUX V (VC.CHAUMONTAIS) à 1:10
    9 LECLER Cyril (CREUSOT CYCLISME)à1:15
    10 TEVENOT Anthony (SCO DIJON) à 1:17


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  • Le Grand Prix de Saint Etienne Loire a été disputé dans des conditions météos difficiles - © Philippe Pradier - ECSEL

    C'est un peloton de 170 unités qui passait à 13h00 les portes du mythique stade Geoffroy Guichard. La pluie et le froid se sont invités pour ce 12e grand prix de Saint-Étienne Loire organisé de main de maître par l'ECSEL, mais il en aurait fallu plus pour calmer les ardeurs des coureurs, si bien que dans la première descente après Montrond, une vingtaine d'hommes se retrouvaient à terre.
    Pas de gros bobos, mais un peloton explosé, éparpillé en plusieurs sous pelotons. Ceci eut au moins le mérite de décanter la course, et 26 coureurs profitèrent de cette circonstance pour prendre les devants. Derrière, il fallait réparer et laisser aux hommes le temps de retrouver leurs esprits après une telle entrée en matière. Peu importe, l'allure était rapide si bien que le groupe de tête ne comptait plus que 21 éléments au premier passage du GPM de Saint Christo en Jarez, alors que le thermomètre affichait seulement 2 degrés. Roanne était omniprésent dans ce groupe ce dont profitèrent Benoîlt Luminet et Laurent Denonfoux pour s'en aller, bientôt rejoints par l'aixois, Thomas Lebas. La course était-elle déjà jouée ? Non, sous l'impulsion du généreux stéphanois Silver Schultz, l'écart monté à 30 secondes, fut comblé à la sortie du premier passage à Saint-Héand. Jérémie Derangère passa ensuite à l'offensive avant d'être victime au bas de Sorbiers d'une crevaison. Dans des conditions difficiles, la course était toujours aussi animée et ouverte. Dans la troisième ascension du col, 11 coureurs parvinrent à sortir avec 3 roannais et 3 chambériens. Derrière, la grande lessive se poursuivait. Un groupe de 12 hommes chassait à une trentaine de secondes. Le peloton, ou plutôt, ce qu'il en restait, était pointé à presque deux minutes, sans parler des isolés, qui erraient sur le circuit. Trois hommes parvenaient à s'extraire, et cette tentative devait s'avérer gagnante. Xavier Brun, Maxime Mayençon et Julien Bérard unissaient leurs efforts pour résister à Sébastien Rebecchi, bientôt rejoint par Benoît Luminet, auteur d'un grand numéro dans la dernière ascension. Finalement, les trois parviendront à résister à leurs poursuivants, et Julien Bérard accéléra un peu après Saint Christo pour aller cueillir une bien belle victoire rue de la Tour. Derrière, Xavier Brun résistait et parvenait à prendre le meilleur sur le roannais pour aller glaner une seconde place, qui après son accident de début de saison, ressemblait fort à un retour gagnant. Avec de telles conditions météo, ce sont finalement 45 coureurs frigorifiés et trempés qui franchirent la ligne d'arrivée. Chapeau messieurs et merci du spectacle !


    J.P. Thouilleux
    Le Progrès
    dimanche 29 mars 2009


    Classement :

    1 BERARD Julien Chambéry C.F., les 141 km en 3h43'32" (37,85 km/h)
    2 BRUN Xavier E.C. St Etienne Loire à 00'32"
    3 MAYENCON Maxime CR4C Roanne à 00'53"
    4 LUMINET Benoît CR4C Roanne à 01'39"
    5 REBECCHI Sébastien Charvieu Chavagneux I.C. à 02'21"
    ...
    29 LOCATELLI Martial S.C.O. Dijon à 04'57"
    30 GRAMMAIRE Olivier S.C.O. Dijon à 04'57"

     


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  • Avec le retour des beaux jours et des courses cyclistes, rencontre avec Bernard MARY, l'homme qui préside le club cycliste bourguignon qui évolue au plus haut niveau du cyclisme amateur depuis plusieurs années...

    Ecouter l'émission du vendredi 13 mars 2009


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  • 2e d'étape sur les Trois jours de Vaucluse, 4e de Paris-Troyes et 8e de Troyes-Dijon, David Han (SCO Dijon) a conclu en fanfare ses dernières semaines de compétition. A bientôt 24 ans, il se consacre désormais à son travail d'entraîneur. Interview.

    DirectVélo : Pour ta dernière compétition, Troyes-Dijon, tu étais le seul coureur de ton équipe dans la bonne échappée...
    David Han : Les copains m'ont gâté pour la dernière ! (Sourire) Je sentais que j'étais un des plus forts dans le groupe mais face aux quatre coureurs du CC Etupes et aux deux très costauds du Creusot, je ne pouvais rien faire. Ils ont quand même eu du mal à me faire craquer : la course est restée indécise jusqu'au dernier kilomètre... Mais avec un Jérémie Dérangère en plus dans l'échappée, le scénario aurait été différent. Je ne dis pas que nous aurions forcément gagné, lui ou moi, mais la course se serait davantage joué sur la force physique que sur le surnombre et la tactique. J'ai donc quelques regrets, bien sûr.

    A Paris-Troyes également ? Tu sembles être passé tout près de la victoire si l'on en croit la photofinish !
    C'est juste une impression alors ! (Rire) Là, je n'ai aucun regret ! J'avais les jambes perclues de crampes. Je termine 4e au sprint et c'est déjà bien. D'ailleurs, ce n'est pas Talabardon qui aurait dû s'imposer, mais Caethoven. S'il ne déchausse pas dans le sprint final, il nous aurait mis à deux ou trois longueurs ! Ceux qui m'ont battus étaient clairement les plus forts. Je suis déjà content de ma course. Je n'aurais jamais imaginé lancer l'échappée, attaquer dans les bosses...

    Ca valait donc le coup de raccrocher fin mars 2009 au lieu d'arrêter en octobre 2008 ?
    Oui. Je voulais finir sur de belles épreuves, en me concentrant à 100% sur le vélo. Cette façon de conclure est également intéressante pour mon travail d'entraîneur. J'ai gagné en crédibilité. Ce n'est pas parce que j'ai terminé sur de bonnes places que ce que je conseillerai à des jeunes sera efficace, mais on m'écoutera davantage.

    Ta 2e place au sprint sur les Trois jours de Vaucluse, début févier, resteront comme ta meilleure performance ?
    Oui. De manière générale, j'ai vécu une saison meilleure en 12 jours de course que les années passées en 50 ou 60 jours. Je savais que j'abordais mes dernières échéances, donc j'ai tout donné. D'habitude, on s'accorde deux à trois semaines pour se mettre en jambes, puis on prépare les courses à étapes sur de longues sorties. Là, je savais que je devais être opérationnel dès la quatrième épreuve. J'ai donné mon maximum, sans penser à mon avenir.

    Que vas-tu faire à présent ?
    J'entraînerai les jeunes qui sont demandeurs. Pour l'instant, je suis quatre coureurs du SCO Dijon : Alexis Coulon, Benjamin Pascual, Rémi Pompanon et Antony Tévenot. Je suis ouvert à d'autres demandes, y-compris extérieures, même si la priorité va au SCO Dijon. Je serai également assistant pour le club, ce qui me permettra de voir évoluer sur le terrain les jeunes que j'entraîne.









    mardi 24 mars, 01:32
    www.directvelo.com

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  • Pascual arrive chez lui - © photo archive (chablis)

    Si Thomas Brigaud est l'unique pur Dijonnais engagé dimanche dans son équipe sur Troyes-Dijon, Benjamin Pascual réside quant à lui en semaine à moins de 400m de la ligne d'arrivée, pour ses études. Scolarisé en Terminale STI génie électrotechnique dans la capitale de la Bourgogne, il espère qu'un de ses coéquipiers s'imposera sous ses fenêtres. "Pour ma part, je serai équipier sur Troyes-Dijon. Il faudra que j'accompagne les coups et, quand la course sera décantée, j'irai au charbon pour les mieux placés du club", explique à www.directvelo.com celui qui s'est déjà imposé en ce début de saison, à Chablis (2è catégorie).

    Benjamin Pascual, 19 ans, nouveau venu au SCO Dijon cet hiver, ajoute : "Thomas Bouteille (CC Etupes), qui avait terminé 3e l'an passé, et le CR4C Roanne seront à surveiller, mais franchement nos leaders comme David Han, Jérémie Dérangère et Olivier Grammaire marchent bien. C'est d'autant plus un plaisir de rouler pour eux que les "vieux" m'épatent ! Ils sont toujours de bon conseil avec nous et ils n'hésitent pas à se mettre à la planche pour un jeune lorsque son tour est venu".

    Troyes-Dijon pourrait basculer à la faveur de la Côte d'Asnières, ajoutée au parcours en 2008, estime Benjamin Pascual. "Le sommet de ce raidard est situé à 5km de l'arrivée, dit-il. Si un petit groupe se présente au pied, il y aura de l'écrémage ! Je ne pense pas qu'on assistera à un sprint massif comme c'était le cas il y a quelques années."

    L'épreuve sera à suivre en intégralité sur www.directvelo.com









    samedi 22 mars, 00:08
    www.directvelo.com


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